Une journée à vivre le quotidien de la communauté étudiante du baccalauréat en danse de l'UQAM, des concentrations pratiques artistiques et enseignement.
De nouveau cette année, le Département de l'UQAM déploie la danse contemporaine hors des salles de spectacles. Au cœur du Quartier des spectacles, Corps paysage sera présentée sur la façade du pavillon Président-Kennedy du 9 au 27 novembre 2024, à partir de 17h.
Corps paysage édition 2024
Crédits
Direction artistique Caroline Laurin-Beaucage, professeure au Département de danse de l’UQAM Chéalnie Beuaudin-Quintin, chargée de cours au Département de danse de l’UQAM
Kiosque d'information virtuel - Baccalauréats en danse Mardi, 29 octobre, 9h40 à 11h 9h40 - Fenêtre sur la classe technique 10h - Présentation des concentrations du baccalauréat en danse et présentation des modalités d'audition 10h30 - Réponse à vos questions Lien Zoom :https://uqam.zoom.us/j/85118732798
Dans une formule portes ouvertes en libre accès, vous êtes invités à l'événement Fenêtre sur nos cours du Département de danse de l’UQAM le vendredi 18 octobre 2024.
Notre équipe vous accueillera entre 9h30 et 16h30.
Cette journée est une occasion de vous familiariser avec les cours offerts au Département de danse de l'UQAM
PROGRAMME 9h00 à 10h30 : Fenêtres sur les classes techniques 11h00 à 12h30 : Fenêtre sur les cours de somatiques 12h30 : Visite du Département de danse 14h00 à 15h30 : Fenêtre sur les cours de création et de répertoire
Le mardi 17 septembre dernier, le Département de danse accueillait la cohorte 2024 des étudiant.e.s de deuxième cycle. À cette occasion, monsieur Guy Cools, Directeur de l’unité de programmes de cycles supérieurs, a dévoilé le nom des récipiendaires des trois bourses offertes pour l’année académique 2024-2024.
Administrées par la Fondation de l’UQAM, ces bourses ont permis aux étudiant.e.s du Département de danse de l'UQAM de recevoir depuis la création en 1990 du fonds Pierre Lapointe au-delà de 60 bourses totalisant plus de 125 000$. Depuis 2009, le fonds Iro Valaskakis-Tembeck, a octroyé 15 bourses pour une valeur s'élevant au-delà de 20 000$.
Nous adressons nos chaleureuses félicitations aux lauréates.
Bourse Iro Valaskakis-Tembeck 2024
Corine Skaf Direction de recherche : Kelly Keenan Codirection : Guy Cools
Corinne Skaff est une artiste de danse et pedagogue libanaise Fondatrice du ContactCampBeirut et la school of movement arts (S.o.M.A) à Beyrouth, directrice artistique de la compagnie Éphémère.
Elle aborde la danse comme une pratique vitale d’incarnation de soi plutôt que comme une proposition de divertissement. En recherche constante de danses qui font sens dans le contexte culturel et personnel, ses pratiques de mouvement et d'enseignement s'inspirent du contact improvisation, des pratiques de mouvement contemporaines, du théâtre physique, de la science de la danse et des principes écosomatiques. En tant que pédagogue, elle s'inspire de l'état d'apprentissage continu par le jeu et de tout ce qui est éphémère. Elle s'intéresse aux stratégies et politiques de transmission, ainsi qu'à la création de liens communautaires à travers les pratiques de mouvement.
Elle travaille actuellement à créer NABAD, une platforme pour developper, servir et decouvrir une génération plus large de talents de la diaspora arabe en danse au Canada.
Bourses Pierre Lapointe 2024
Penélope Desjardins Direction de recherche : Caroline Laurin-Beaucage Codirection : Catherine Cyr
Penélope est une artiste dont la démarche prend forme de corps et de mots. Sensible à la porosité des disciplines, elle s’adonne à différents projets artistiques qui cultivent son intérêt pour les pratiques performatives, la littérature, les arts visuels, tout en affinant sa recherche d’un langage corporel fougueux. Bachelière du programme de danse contemporaine de l’Université du Québec à Montréal et candidate à la maîtrise, elle poursuit un cursus interdisciplinaire en recherche-création qui enlace la textualité et la danse. Face au caractère fuyant de la pratique du mouvement, elle ancre ses intentions dans le déploiement d’une recherche autour de la trace, de la poésie et des récits d'interprétation. Active sur différentes scènes artistiques, ses projets et collaborations s’animent aux Jardins de Métis (Maison d’Ariane), au Festival Soir, au Festival Art Souterrain, au Festival Bouge d’ici, à Tangente ainsi qu’à la revue Grands Espaces. Au carrefour d’une foule de démarches, elle participe aux recherches et aux élans artistiques de Alice Blanchet-Gavouyère, Danièle Desnoyers, Anne Thériault, Amélie Rajotte, Jade Bruneau et plusieurs autres. En 2021, elle s’est également jointe à l’équipe de professeures du programme de danse du Cégep de Saint-Laurent.
Philippe Poirier Direction de recherche : Kelly Keenan Codirection : Danièle Desnoyers
Fasciné par la photographie et le corps humain depuis son enfance, Philippe Poirier est diplômé en danse, en infographie et en arts visuels. Au cours des vingt dernières années, il a participé à plusieurs projets, principalement en tant qu’interprète, mais également comme cocréateur, répétiteur, photographe et vidéaste. Entre autres intrigué par l’alliage entre danse et image, sensation et représentation, il cherche continuellement à transformer ses conceptions de ce qu’est l’art et d’en atténuer la séparation avec la vie.
Depuis quelques années, il se surprend à varier ses formes d’accompagnement, surtout au niveau académique où il accompagne le personnel enseignant et étudiant comme auxiliaire d’enseignement, correcteur et assistant à la production, ainsi que par son implication comme membre du comité exécutif de l’association étudiante de 2e cycle en danse de l’UQAM. Grandement stimulé par la recherche et la création, Philippe est présentement à la fin de son parcours à la maitrise en danse où il cherche à mieux comprendre l’espace de croisement des notions de répétition et de changement, et à son potentiel transformateur
À partir du 4 octobre, un service de soutien psychologique sera offert aux étudiant.e.s directement au Pavillon de danse. Ce service de consultation sera disponible chaque semaine. Si vous vivez des difficultés personnelles ou reliées à vos études, vous pouvez consulter un.e professionnel.le du soutien psychologique et ce, sans frais.
Sur rendez-vous, les rencontres se tiendront tous les vendredis au Pavillon de danse entre midi et 14h.
Les professeures Caroline Raymond et Johanna Bienaise aux côtés de Mélissa Raymond, Marie-Christine Lesage et Isabelle Héroux, signent dans ce nouvel ouvrage l'article « Les terrains de la recherche-création en arts vivants au Québec : Postures de l’artiste-chercheur.euse et choix méthodologiques ». Ce texte fait partie du chapitre « La création artistique avec/sur le terrain » consacré à la place de la recherche sur le terrain dans la création artistique, que ce soit au niveau du processus de création ou des différentes méthodes explorées.
La recherche en arts vivants (théâtre, musique, danse, cirque, performance, etc.) a connu ces dernières années une inflation de la notion de « terrain ». Issu des sciences humaines et sociales et en particulier de la pratique ethnographique, le « terrain » innerve à présent les discours et pratiques méthodologiques. Cet ouvrage étudie et analyse cette notion polysémique de « terrain » au croisement des arts du spectacle vivant et des sciences humaines et sociales (anthropologie, ethnologie, sociologie). Il se déploie en trois mouvements complémentaires. Un premier axe, « Le terrain au croisement des disciplines : réflexions épistémologiques et méthodologiques », s’appuie sur des récits de terrain et des études de cas avec une dimension réflexive. Le deuxième axe, « Postures du/de la chercheur/chercheuse et apprentissages par corps », traite de la démarche expérientielle qui interroge de facto les différentes postures du chercheur et de la chercheuse sur le terrain. Enfin, le dernier axe « La création artistique avec/sur le terrain » est consacré à la place de la recherche sur le terrain dans la création artistique, que ce soit au niveau du processus de création ou des différentes méthodes explorées. L’ensemble des contributions circonscrit la notion « terrain » dans ses multiples significations et approches disciplinaires dans une lecture contemporaine.
COLLAGES SOMATIQUES Exposition sensorielle + Atelier créatif Par Anaëlle Lacoste Présentée dans le cadre des Journées de la culture
Découvrez une exposition qui marie l’art du collage et l’éducation somatique.
Il est propre à l’éducation somatique de laisser beaucoup d’autonomie aux participants, en leur proposant un cadre dans lequel ils peuvent faire leurs propres choix et s’approprier les apprentissages. C’est le principe de cette exposition. La création de chacune des oeuvres a été inspirée par des sensations physiques. En stimulant leurs systèmes perceptifs par des odeurs, des goûts, des textures et différentes positions, les personnes qui les regardent seront entraînées à porter une attention amplifiée à leurs propres sensations.
La manière dont sont disposées les oeuvres dans l’espace amèneront peut-être les participants à se pencher, s'étirer ou se coucher. Plusieurs d‘entre elles sont accompagnées d’un objet. Ils sont invités à toucher cet objet et à l’utiliser de la manière qui les inspire en lien avec l’image qu’ils regardent. Quelques suggestions d’actions à faire leur sont proposées. Libre à eux d’essayer ces options !
Anaëlle Lacoste, artiste multidisciplinaire, termine ses études au DESS en éducation somatique au Département de danse de l’UQAM. Elle s’intéresse tout particulièrement aux liens entre le corps et la pensée. Dans les interstices entre les organes se faufilent des histoires, des souvenirs et des relations. Elle traduit par l’art du collage l’interconnexion des individus au monde qui les entoure. Avec des images extraites de livres d'anatomie et de la nature, elle désassemble le corps pour fusionner avec l’univers, puis le recompose pour devenir le contenant de ce grand tout.
Conceptrice de projets novateurs alliant différentes disciplines, elle a co-fondé le collectif Elles fallait qui présente des performances artistiques alliant l’art culinaire et la littérature. Leur œuvre Orfèvrerie & rien de moins a été présentée à ZH Festival en 2019. Elle a aussi signé la scénarisation de l’expérience immersive CiÖ, pour laquelle elle et ses collaborateurs ont gagné le prix Numix 2024 dans la catégorie Art numérique. Il s’agit d’une installation mettant en vedette une intelligence artificielle qui exprime ses tourments émotionnels et cherche le soutien des participants pour les surmonter.
Sa motivation, qui est le fil conducteur de chacun de ses projets, est de tenter d’exprimer symboliquement des sensations indicibles, dans le but qu’elles puissent être partagées et sublimées.
Informations Dans le cadre de Journées de la culture En collaboration avec le Département de danse de l’UQAM
Vendredi 27 septembre 2024 17h – 21h
Samedi 28 septembre 2024 10h – 17h
Dimanche 29 septembre 2024 10h – 17h
VERNISSAGE Vendredi 27 septembre 17h – 19h Entrée libre
Samedi 28 septembre et Dimanche 29 septembre 13h – 14h Gratuit
Venez expérimenter une activité de collage avec une touche d’éducation somatique dans la mise en forme de l’atelier où vous serez invité à créer dans un état de pleine conscience de votre attitude corporelle. À votre disposition : atlas d’anatomie, livres d’images, colle et ciseaux.
Quels choix d’images vont vous attirer? Comment ces choix auront-ils une influence sur la manière de vous sentir physiquement? Laissez-vous surprendre dans la manière de les disposer.
Le mardi 3 septembre dernier, le Département de danse accueillait la cohorte 2024 des étudiantes et des étudiants de premier cycle. À cette occasion, la professeure invitée Stéphanie Connors a dévoilé avec grande fierté les récipiendaires du prix William Douglas 2024, Lou-Anne Rousseau et Sarah Germain.
Photo : Alain Bolduc / De gauche à droite : Caroline Raymond, directrice du Département de danse, Sarah Germain, Stéphanie Connors, professeure invitée dans le champ de la didactique et des pratiques pédagogiques en danse et Christine Althey de la Fondation UQAM.
Le comité de sélection a souligné de Lou-Anne ses qualités remarquables en tant qu’interprète, tant sur le plan scénique que dans les processus de création. Son évolution au sein du cursus a été fulgurante. Elle s’est affirmée comme une artiste ayant développé de manière significative ses capacités techniques et expressives au cours de ces trois années d’études. Pleinement à sa pratique de manière soutenue, elle fut un exemple et une source d’inspiration pour ses collègues et le corps enseignant. Son implication ininterrompue a apporté une plus grande ouverture aux enjeux d'équité, de diversité et d'inclusion, un dossier qui lui tenait particulièrement à cœur.
De Sarah Germain, il fut remarqué par le comité sa capacité à articuler la rencontre entre la théorie et la pratique. Durant ses études, elle n’a cessé d’enrichir ces deux aspects de manière continue au sein de son parcours. Son implication dans les divers comités fut exemplaire. Un engagement qui a d’ailleurs laissé une trace sur les manières de faire, de collaborer et d’interagir avec la population étudiante. Son dossier a fait ressortir une capacité autoréflexive en adéquation avec ce que le corps professoral a pu observer au cours de ces quatre années d’études. Un parcours qui ne cesse d’évoluer et qui s’ouvre aussi vers l’envie de poursuivre au cycle supérieur.
Bravo, Lou-Anne et Sarah, pour vos parcours. Nous vous souhaitons une belle et longue carrière.
Basée à Tiohtià:ke (Montréal), Lou-Anne Rousseau est une artiste en danse, graduée du Baccalauréat en Danse de l’Université du Québec à Montréal.
Ayant débuté son parcours à Québec en danse urbaine, la suite de sa formation professionnelle lui a permis de travailler avec Brianna Lombardo, Andrew Turner, Caroline Laurin-Beaucage ainsi que Danièle Desnoyers, nourrissant ses intérêts pour la somatique, les dynamiques de pouvoir ainsi que la dimension affective du corps en mouvement. Peu après sa sortie de l'école soulignée par l'obtention du prix William Douglas, elle participe à la pièce MULTITUD par Tamara Cubas au sein du Festival FTA 2024 et continuera à nourrir sa curiosité pour l’art performatif, le jeu et la résistance à travers plusieurs collaborations en tant qu’interprète-créatrice avec divers chorégraphes locaux.
REMERCIEMENTS de LOU-ANNE
Alors que je termine mes trois années de baccalauréat en danse, je tiens à exprimer ma gratitude envers l’ensemble du département de danse de l’UQAM. Ce parcours a été riche en apprentissages, en défis et en découvertes artistiques et m'a profondément transformée. Je repars de cette aventure marquée par des rencontres humaines et artistiques exceptionnelles, où chaque moment passé dans cet environnement inspirant restera gravé en moi.
Je remercie chaleureusement les professeur.e.s, chorégraphes, interprètes et intervenant.e.s qui m’ont guidée avec passion et rigueur, partageant généreusement leur expertise et leur amour pour la danse. Votre soutien et votre présence familière ont été essentiels où créativité, dépassement, sensibilité et vitalité se sont rencontrés dans un espace ouvert et bienveillant. Ce programme a été une expérience inoubliable qui continuera de nourrir mon parcours artistique.
Merci de m’avoir permis de faire partie de cette communauté généreuse, vibrante et solidaire.
Avec toute ma reconnaissance, Lou-Anne Rousseau
Basée à Tiohtià:ke (Montréal), Artiste en danse, Sarah Germain établit ses racines à Tiohtià:ke (Montréal). Diplômée en danse contemporaine à l’UQÀM, elle affine sa pratique artistique notamment aux côtés de Caroline Laurin-Beaucage, Alan Lake, Alexandre Morin et Rhodnie Désir. Son parcours l’amène à collaborer avec Rozenn Lecomte, entre autres, sur le projet Stand-up pour artiste, présenté au festival Casse-Gueule à Québec (2023), puis lors de la Nuit aux Flambeaux (2024). Dans cette pièce, Sarah met en œuvre sa théâtralité pour explorer la tension entre force et vulnérabilité tant dans son expression corporelle que dans son jeu. Cette recherche d’une symbiose entre la danse et le théâtre guide Sarah vers le Théâtre I.N.K co-fondé par Annie Ranger et Marilyn Perreault. Elle contribue à leur plus récente création MAELSTRÖM (2024). Artiste polyvalente et curieuse, Sarah cherche à célébrer l’imperfection et à concevoir l’instabilité comme moyen pour plonger dans l’inconnu et parcourir de nouveaux horizons créatifs.
REMERCIEMENTS de SARAH
Merci infiniment au Département de danse pour cette belle reconnaissance ! Si je devais revivre mon parcours au baccalauréat en danse, je m'impliquerais à nouveau sans hésitation corps et âme dans la communauté du département, parce que je crois fermement en ce programme et en son potentiel pour le développement professionnel de la relève en danse. Je suis convaincue de l'importance de la danse dans notre société, de la force collective qu’elle nous apporte, de ses effets bénéfiques sur le bien-être corporel et mental, ainsi que de la sensibilité et de l'humanité des personnes qui la pratiquent. Je vous encourage à profiter de chaque moment de votre parcours, car l'expérience qui nous y est offerte est unique et tellement précieuse. Merci encore au département d'avoir été ma terre d'accueil pendant trois ans et demi, et merci aux personnes que j'y ai rencontrées, qui m'ont donné envie de m'investir pleinement dans cette belle aventure qui ne fait que commencer. Sarah
Le prix William Douglas valorise l’obtention du diplôme de baccalauréat en danse et plus spécifiquement le profil interprétation/création dans lequel se situe la contribution de William Douglas et souligne l’excellence du travail étudiant.
Le comité de sélection a souligné la grande qualité du dossier de Camille, son éloquence et l'énoncé articulé des projets passés, présents et futurs. Mentionnons son implication marquante dans plusieurs activités structurantes du Département de danse. Les valeurs de curiosité, de partage, d'écoute et de bienveillance portées par Camille contribueront significativement au développement de notre discipline au sein du milieu professionnel. Le Département de danse lui adresse ses chaleureuses félicitations et lui souhaite un bel avenir.
Département de danse
Le Département de danse de l’UQAM offre un enseignement universitaire qui apporte de nombreux avantages à l’artiste en devenir. Assuré d’une formation rigoureuse au quotidien, il développe tout à la fois technique corporelle et pensée réflexive sur sa profession et ses habiletés
