Le 27 décembre 2020 marquera le 100e anniversaire du danseur et chorégraphe Fernand Nault, un fleuron du patrimoine artistique québécois. La professeure et historienne Marie Beaulieu est associée à ces festivités par la rédaction d’articles sur la page Wikipédia de l’artiste et sur le site du Fonds chorégraphique Fernand Nault. Le premier est intitulé » Fernand Nault, un pionnier ».
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir, par courriel, un dossier numérisé qui fait état de l’expérience professionnelle : un curriculum vitae en français, détaillé, daté et signé, des tirés à part de publications, des articles de presse ou des exemples de contributions significatives au domaine de l’éducation ou de la formation artistique, ainsi que trois lettres de recommandation envoyées directement par les répondants. Le tout devra être transmis AVANT LE 8 JANVIER 2021, 17 h à : Madame Danièle Desnoyers, directrice Département de danse Université du Québec à Montréal Téléphone : (514) 987-3000, poste 7064 Courriel : desnoyers.daniele@uqam.ca
Cet automne, dans le cadre du cours d’improvisation offert par Caroline Laurin-Beaucage professeure invitée au département de danse de l’UQAM, les étudiantes du baccalauréat de deuxième année ont exploré l’improvisation solo dans divers environnements. Elles se sont engagées dans l’exercice et ont dansé dans des espaces publics tels que dans un parc, dans une ruelle, une place publique et enfin dans le pavillon de danse de l’UQAM.
Elles vous proposent aujourd’hui une improvisation solo d’une durée de 25 minutes chacune qui retrace ces expériences vécues tout en étant accompagnée d’une bande sonore qui vous raconte leurs réflexions intimes à travers ce processus de dix semaines.
Comme un grand marathon, elles vont danser et habiter un cube de 12 pieds par 12 pieds, une à la fois, et ce, à tour de rôle pour culminer vers une danse improvisée à relais de 5h30 minutes dans la salle des Boiseries situé au 2e étage du Pavillon Judith-Jasmin
Dans les conditions actuelles qui régissent l’art vivant, ce projet se veut un acte empreint de poésie où le souffle de chacune devient un grand souffle commun de vie et de mouvement.
Crédits: Idéation et conception: Caroline Laurin-Beaucage Improvisation et création des bandes sonores: Mélia Boivin, Noah Bride, Margot Carpentier, Oksanna Caufriez, Morgane Guillou, Rozenn Lecomte, Ariane Levasseur, Anais Levert-Beaulieu, Cyrielle Rongier, Daphné Sanscartier, Julia Smith. Chargé de projet de production: Alain Bolduc Régie et directrice technique: Florence Blais Technicien: Jean-Christian Gagnon Techniciens du Service de l’audiovisuel de l’UQAM: Maxime Laroche, Maxime Branchaud, Jullien Picard et Marc Vallières Scénographie: Odile Gamache Costumes: Gracieuseté des interprètes
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Crédit Musique: Yalla Tnam Nada de Bachar Mar-Khalifé Experience de Ludovico Einaudi Experience, Ludovico Einaudi Le bleu de Mille Milles Huckleberry de Emily A. Sprague Oil in the Mangroves, Pt. 1 (Extrait) de Low Flung Mount, The Blaze Fitzpleasure, Alt-j Another One Bites the Dust, John Deacon Bohemian Rhapsody, Freddie Mercury Yalla Tnam Nada, Bachar Mar-Khalifé Dawn Chorus – Thom Yorke (extrait) Singing In The Rain – Gene Kelly (extrait) Wake Me Up When September Ends – Green Day (extrait) Satisfaction – Benny Benassi (extrait) Hung Up – Madonna (extrait) You Spin Me Around – Dead or Alive (extrait) Vaciar – Nicolas Jaar (intégral) CHILL & RIDE- the bootleg boy 2 AUTUMN CHILL- the bootleg boy 2 Camping de Johann Johannsson Métamorphose 2 de Philips Glass Anon : Crux fidelis, Ensemble Venance Fortunat Ouragan, Stéphanie Soupir éternel, Dhafer Youssef Sphynx, La Femme Sh-Boom, The Chords Made, Agar Agar Small Steps Against Inertia / Echo of a Dead End, Set Fire To Flames Déjà, Comme Des Trous De Vent, Comme Reproduit, Set Fire To Flames
Le colloque de recherche Vers des Archives de la présence. Pause, souffle et suspension dans les trajectoires individuelles et collectives s’est tenu à l’Université du Québec à Montréal du 9 au 10 mai 2019. Il souhaitait donner une tribune théorique et sensible à l’expérience de présence qui s’opère dans les moments de pause. Celle-ci se comprend à la fois comme un arrêt, une occasion de retour à soi, comme une interruption dans l’enchaînement habituel des tâches, une expérience de repos, de lenteur, de silence ou même de suspension ouvrant à d’autres possibles.
Cet ouvrage réuni les conférences d’artistes, de praticiennes et praticiens, et d’universitaires oeuvrant dans le champ de la danse, de la psychologie, du yoga et des pratiques somatiques : Florence Vinit, Gilles Dupuis, Alfonso Santarpia, Andrée Martin, Armando Menicacci, Nicole Harbonnier, Ariane Boulet, Marie Lavorel, Tamar Tembeck et Sanja Andus L’Hotellier.
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Santarpia, Alfonso, Martin, Andrée et Menicacci Armando, Les paroles de la présence. Un projet chorégraphique centré sur la musique Dhrupad (pp.45-77)
Boulet, Ariane, Danser l’invisible au Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) (pp.103-114)
Harbonnier, Nicole, La fonction tonique, une approche psychocorporelle de l’interaction (pp.78-99) Résumé Notre étude réalisée auprès de praticiens en Analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD) a permis de faire ressortir ce qu’impliquait concrètement un des objectifs de cette approche, à savoir accompagner l’apprenant vers une recherche eutonique de son geste pour adapter son effort à la tâche. À partir d’entretiens d’explicitation individuels suivis d’une table ronde avec tous les participants, c’est surtout le lien étroit entre le tonus et l’affect qui est ressorti, notamment à travers les éléments suivants : le climat de sécurité à installer dans la séance, l’importance pour l’enseignant de travailler sur son propre état tonique, la diversité des moyens pour amener l’apprenant à moduler sa tonicité (le contact, la résonance motrice, l’expérimentation de divers états toniques, la verbalisation du vécu), ainsi que les précautions à prendre pour intervenir sur le phénomène tonique, compris comme une manifestation identitaire de la personne.
Dirigée par Florence Paul, la collection Pas à pas se propose de publier des ouvrages sur la danse et son histoire, de rendre accessible – notamment par l’édition de notations de partitions chorégraphiques ou d’exercices – les différents styles qui ont pu la traverser ; et de permettre, tant aux interprètes qu’à ceux qui regardent, de trouver leur émotion propre, celle que porte toute grande œuvre que l’on peut ainsi habiter.
Colloque • Présence à soi en danse et en pratiques somatiques Actes du colloque UQAM (2019) Coll. Pas à pas, nov. 2020, 162 p., 14 x 21 cm, isbn 9782845052727 Hachette Distribution
La beauté d’une nature qui reprend ses droits À l’été 2020, la chorégraphe Danièle Desnoyers s’éprend d’une parcelle de forêt nichée le long du fleuve Saint-Laurent. Lieu d’une étrange beauté où la nature reprend ses droits sur les vestiges d’un ancien chantier maritime situé sur l’Île d’Orléans au Parc Maritime de Saint-Laurent, La forêt des lisses devient l’écrin d’une première création conçue à partir de scénographies-paysages. La professeure et directrice du Département de danse y conçoit un geste poétique, réalisé par Marjorie de Chantal, et interprété par Myriam Arseneault et Nicolas Patry sur une musique de Ben Shemie.
Les interprètes Nicolas Patry et Myriam Arseneault Photo Luc Sénécal
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un dialogue entre des artistes de Marrakech et de Montréal. Dès le début de la pandémie, une co-création amorcée en 2019 est momentanément suspendue. La perspective d’un retour en studio ne pouvant plus être envisagée, Taoufiq Izeddiou invite la chorégraphe à investir des lieux ouverts sur la ville, sur la nature, avec les interprètes montréalais de la création interrompue. La forêt des lisses représente le premier objet numérique de ce relais chorégraphique entre les deux artistes.
La forêt des lisses Conception et direction artistique : Danièle Desnoyers Interprètes : Myriam Arseneault et Nicolas Patry Réalisation, cadrage et montage : Marjorie de Chantal Musique : Ben Shemie
L’ENVERS DU DÉCORS EST un podcast sur la danse et ses artistes animé par Morgane Le Tiec. Dans cet épisode, l’animatrice rencontre notre professeure invitée Caroline Laurin-Beaucage, figure marquante de la danse contemporaine à Montréal, tout récemment lauréate du Prix du CALQ pour la meilleure oeuvre chorégraphique de la saison 2019-2020 avec sa pièce Intérieurs.
Dans cette entrevue, Caroline se dévoile en partageant des moments intimes de sa vie qui ont été déterminants pour sa carrière. Elle y parle de ses multiples projets et de sa structure Lorganisme créée pour soutenir et aider au développement d’un groupe d’artistes. Plusieurs réflexions y sont abordées sur la création de ses oeuvres chorégraphiques, notamment de sa pièce Intérieurs, et de son intérêt manifeste de toujours rester dans l’ouverture et l’apprentissage.Interprète, chorégraphe, enseignante, étudiante et directrice artistique, c’est aussi une mère qui nous partage sa vision de la danse et de son art. Une femme plus qu’inspirante qui donne envie de mener ses projets à terme et qui montre que tout est possible.
« On ne peut pas danser la mémoire, on peut complètement habiter le présent. Et c’est à ce moment-là que la mémoire te rattrape. » » Je me rends compte, en étudiant, en étant dans des cours avec des gens d’autres disciplines, à quel point ma pensée est formatée. »
En 2009, Nicole Harbonnier lancait, avec Dena Davida, les Tribunes 840 au Département de danse de l’UQAM. Après 10 ans d’activités soutenues, et pas moins de 45 tables rondes sur des sujets divers relatifs à la danse,Tribunes sur la danse est publié sous la direction des professeures Johanna Bienaise, Nicole Harbonnier et de la chargée de cours Katya Montaignac. Ce livre donne une visibilité à la recherche en danse auprès du milieu professionnel et du public en général.
Tribunes sur la danse marque 10 ans de Tribunes 840 en présentant vingt-quatre textes issus d’une contribution remarquable des professeures, étudiant.e.s et chargées de cours du Département de danse de l’UQAM et acteurs du milieu de la danse. Une préface de la professeure Hélène Duval, et des textes de Johanna Bienaise, Geneviève Dussault, Andrée Martin, Catherine Lavoie-Marcus, Anne-Marie Guilmaine, Zab Maboungou, Sylvie Fortin, Josiane Fortin, Jade Marquis, Armando Menicacci, Marie Beaulieu, Antoine Turmine, Nicole Harbonnier et Katya Montaignac.
En abordant des perspectives esthétiques et sociopolitiques, des préoccupations de formation et de création, ainsi que des approches interdisciplinaires croisant la danse avec différents domaines de connaissances, cet ouvrage offre un panorama diversifié des recherches menées par des professeurs et professeures et des étudiants et étudiantes du Département de danse de l’UQAM ainsi que par des artistes du milieu québécois. L’intérêt de ce panorama réside dans la présentation de problématiques qui habitent l’art de la danse aujourd’hui, et qui intéresseront particulièrement les enseignants et enseignantes, les artistes et les étudiants et étudiantes en danse, ainsi que les aficionados.
» Parmi plus de quarante-cinq questions soulevées en dix ans lors des Tribunes 840, Tribunes sur la danse en a conservé douze. À la suite d’images sélectionnées et de textes de cadrage initiaux, les lecteur·rice·s accèdent aux réponses inédites, comme des clés de compréhension éclairantes. Certaines réponses permettent de mesurer le chemin parcouru depuis 2010, et d’autres offertes plus récemment montrent combien certains enjeux en danse sont toujours d’actualité et qu’ils valent la peine d’être repensés aujourd’hui. » Extrait de la préface par Hélène Duval
PARTIE 1 PERSPECTIVES ESTHÉTIQUES Y a-t-il quelque chose à comprendre à la danse contemporaine? Geneviève Dussault et Catherine Lavoie-Marcus De la nécessité de comprendre le monde qui nous entoure Andrée Martin Pourquoi briser le quatrième mur? Katya Montaignac Un espace de tractations. Dix hypothèses et quelques anecdotes à propos du quatrième mur Anne-Marie Guilmaine En mutation vers une danse du monde? Geneviève Dussault Ma danse est, a toujours été, dans et de ce monde Zab Maboungou
PARTIE 2 PERSPECTIVES SOCIOPOLITIQUES Pourquoi une danse engagée? Geneviève Dussault Vers une danse« citoyenne» Katya Montaignac L’esthétique chorégraphique a-t-elle une éthique? Catherine Lavoie-Marcus Voir nos aveuglements face à l’éthique Sylvie Fortin Danse et érotisme: « Voulez-vous coucher danser avec moi?» Geneviève Dussault Girl Power Jade Marquis
PARTIE 3 PERSPECTIVES SUR LA CRÉATION Quelle préparation pour une danse de création? Geneviève Dussault Polyvalence ou adaptabilité? Johanna Bienaise Comment la création artistique déverrouille-t-elle la sensorialité? Josiane Fortin Stratégies créatives pour une ouverture sensorielle par l’art Josiane Fortin Quelle(s) relation(s) au rythme dans les arts vivants? Armando Menicacci Vers une « temporalité du sentir» par l’incorporation du rythme Antoine Turmine
PARTIE 4 PERSPECTIVES DE LA RECHERCHE Danse et neurosciences: parlons synapse! Nicole Harbonnier Mariage paradoxal et gageure prometteuse? Nicole Harbonnier Quelle histoire raconte+on? Josiane Fortin S’immerger dans le parcours historique: une exploration exaltante Marie Beaulieu Comment passer du «regarder» au «dire» la danse? Nicole Harbonnier et Geneviève Dussault Rendre compte d’une expérience qui va au-delà des mots: l’observation-analyse du mouvement Geneviève Dussault
Katya Montaignac est une artiste chorégraphique. Créatrice, dramaturge, chercheuse et commissaire en danse, elle est détentrice d’un doctorat en études et pratiques des arts de l’UQAM et chargée de cours pour le Département de danse. Nicole Harbonnier est professeure en étude du mouvement au Département de danse de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle est certifiée en Analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD) (1997) et détentrice d’un Doctorat en Formation des adultes (Conservatoire National des Arts et Métiers – CNAM, 2009). Johanna Bienaise est professeure en pratiques artistiques au Département de danse de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a été interprète en danse contemporaine à Montréal entre 2002 et 2012.
La collection Formation et recherche en éducation artistique (FREA), sous la direction de Hélène Bonin (arts visue ls), Francine Chaîné (art dramatique), Hélène Duval (danse) et Vincent Bouchard-Valentine (musique), rassemble des ouvrages francophones issus de recherches et de pratiques en éducation artistique ou en formation à l’enseignement des arts.
Le Département de danse félicite la chorégraphe Caroline Laurin-Beaucage, professeure invitée en pratiques artistiques, lauréate d’un Prix de la danse de Montréal. Intérieurs, un vibrant solo en hommage aux trajectoires de l’existence et à la mémoire, primé meilleure œuvre chorégraphique de la saison artistique 2019-2020.
Intérieurs embrasse l’existence de l’artiste. Sa gestuelle, sa physicalité, sa présence, l’environnement sonore et la scénographie, tous portent l’empreinte sensible, vivante, vibrante de son parcours d’interprète, de chorégraphe, de mère, d’être humain. Les réminiscences de ses pérégrinations intimes, en perpétuelles transformation, résonnent et irradient sur scène tout comme dans son corps et son âme soliloques.
Interieurs Interprete: Caroline Laurin-Beaucage Photo Denis Martin
Cette pièce est le fruit du chemin créatif parcouru par Caroline Laurin-Beaucage avec Habiter sa mémoire, un projet où elle transporte son studio dans l’espace public. À chaque représentation, elle danse dans un cube sans cloisons, créant pas à pas l’essence de l’œuvre qu’elle transpose à la scène. Après avoir présenté au-delà de 195 heures de danse en plein air ici et à l’étranger, l’artiste déploie les réminiscences des moments vécus et recueillis dans sa boîte nomade, révélant le monde intérieur changeant qui s’est tissé en elle au fil de son expérience. Matières en perpétuelle transformation, les mémoires physiques et émotionnelles résonnent dans son corps puis dans l’œuvre entière. L’espace scénique — investi de projections croisant vidéo d’art, design et technologies —, l’environnement sonore et les mouvements portent tous les traces des lieux et des gens croisés au cours de son périple, l’empreinte des états qui l’ont traversée. Une touchante immersion dans la grandeur de paysages intimes.
Intérieurs est un voyage Une fresque Des tableaux qui happent Qui provoquent l’imaginaire Des états de corps et d’âme qui me rappellent Entre mémoire et présence Entre souffle et disparition Je suis dedans Dans les coulisses de l’âme Dans le jardin secret, l’arrière-pensée, le repli Entre l’enfant et l’adulte Je retourne au bercail… à l’intérieur.
Interieurs Caroline Laurin-Beaucage Photo Denis Martin
‘’Belle présence que celle de Caroline Laurin-Beaucage, avec son corps qui vibre, indissociable de la texture sensorielle et matérielle de l’espace. On se dit qu’il y a une force inouïe, emplie de poésie, à en faire peu, à simplement habiter, en verbe intransitif’’. Nayla Naoufal Le Devoir 11 décembre 2019
La pièce a été présentée pour 4 représentations chez Danse Danse à la Cinquième Salle du 10 au 14 décembre 2019
CRÉDITS Chorégraphie et interprétation : Caroline Laurin-Beaucage Conseillère artistique et répétitrice : Ginelle Chagnon Musique : Larsen Lupin Lumières : Sonoyo Nishikawa Costumes : Dave St-Pierre Vidéo : Robin Pineda Gould Conseillère à la scénographie : Mylène Chabrol + HUB STUDIO Direction de production : Dominique Bouchard Direction technique et régie : Samuel Thériault Chef électrique : Julie Laroche Traitement scénique : Camille Picher Résidences : Garage Nardini, Bassano Del Grappa, Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce, Maison de la culture Pointe-aux-Trembles, Maison de la culture du plateau Mont-Royal, CCOV, Espace Marie Chouinard
Les PRIX DE LA DANSE DE MONTRÉAL ont été remis le lundi 9 novembre 2020, sous la présidence d’honneur d’Alexandra ‘Spicey’ Landé lors d’un évènement virtuel.
Les Prix de la danse de Montréal sont un organisme sans but lucratif dont le mandat est de promouvoir Montréal comme centre international de création et de diffusion en danse et de valoriser le dynamisme des personnalités, des organismes et des institutions du domaine de la danse en remettant notamment des distinctions honorifiques accompagnées de récompenses financières.
C’est avec grande fierté que le Département de danse adresse ses félicitations à la chargée de cours Linda Rabin lauréate du 10e Prix de la danse de Montréal dans la catégorie contribution exceptionnelle. La spécialiste en enseignement de l’éducation somatique a reçu cette prestigieuse reconnaissance afin de souligner son apport incommensurable à la danse montréalaise.
Diplomée de la prestigieuse Julliard School à New York, Linda Rabin est l’une des pionnières de la danse moderne au Québec. Cofondatrice en 1981 de LADMMI (aujourd’hui l’École de danse contemporaine de Montréal), elle est membre de l’Ordre du Canada et de l’Ordre de l’excellence en éducation du Québec. Son enseignement puise dans les approches somatiques, la danse, les exercices de voix et de théâtre. Elle accompagne des artistes de tous les milieux dans leur cheminement personnel et créatif. Les stages qu’elle offre en Continuum, une pratique qui figure maintenant au cœur de sa démarche, sont appréciés autant à Montréal qu’à l’international.
LINDA RABIN
Pionnière de la danse au Canada, Linda Rabin cumule plus de 50 ans d’expérience en danse, enseignement, coaching et direction artistique. En tant qu’enseignante d’éducation somatique, elle accompagne artistes et individus de tous les milieux dans un cheminement favorisant la réalisation de leur processus personnel et créatif, sur scène comme dans leur quotidien.
Diplômée de la Juilliard School (BFA en danse, 1967), elle a été répétitrice et enseignante pour la compagnie Batsheva d’Israël et le Ballet Rambert de Londres. Depuis 1974, elle est enseignante et chorégraphe pour des compagnies, des écoles de danse et universités à travers le Canada. Sa perspective unique en danse a pris forme grâce à sa formation durant les années 1960 et 1970 en technique Alexander auprès de Rika Cohen et Katya Michaeli, en Pilates avec Bob Fitzgerald, en idéokinésie avec Lulu Sweigard, en Kinetic Awareness avec Elaine Summers ainsi qu’en voix et en théâtre avec Ann Skinner et Richard Pochinko.
Son désir d’intégrer un processus créatif et personnel à une formation en danse l’a inspirée à fonder, en 1981, avec sa collègue Candace Loubert, Les ateliers de danse moderne de Montréal (LADMMI), aujourd’hui l’École de danse contemporaine de Montréal, l’une des écoles les plus réputées de sa discipline au Canada.
Il y a 25 ans, Linda Rabin s’orientait vers l’éducation somatique. Elle étudie l’anatomie fonctionnelle et les schèmes du développement moteur de l’enfant avec Bonnie Bainbridge Cohen pour devenir praticienne en Body-Mind Centering®. En 1998, Linda découvre le Continuum et suit une formation intensive avec la fondatrice Emilie Conrad et sa collègue Susan Harper, créatrice de Continuum Montage. Trois ans plus tard, elle est autorisée à l’enseigner. Si le Continuum demeure aujourd’hui au cœur de sa pratique, Linda puise aussi dans la richesse de son parcours en danse, théâtre, Body-Mind Centering® et autres études somatiques.
Elle donne des stages au niveau international, dans sa ville natale de Montréal, ailleurs au Canada, en Europe, en Asie et en Israël. Son amour des voyages, des langues et des rencontres avec d’autres cultures l’incite à parcourir le monde. Linda partage sa passion de vie avec des personnes de tous horizons : le mouvement comme art et guérison, comme chemin de connaissance et pratique spirituelle.
En 2018, Linda Rabin est nommée membre distinguée l’Ordre de l’excellence en éducation (Québec) à titre de membre distingué ; l’année suivante, elle devient membre de l’Ordre du Canada.
Dans le cadre des journées de la culture 2019, le Département de danse de l’UQAM s’est associé à la chorégraphe et diplômée de la maîtrise en danse Sarah Dell’ava afin de présenter LA DANSE DU CŒUR lors de la marche pour le climat du vendredi 27 septembre 2019.
Ce moment magique a réuni des participants de tous les âges et de différents horizons, étudiants, diplômés, employés de soutien, professeurs et chargés de cours du Département de danse ainsi que des proches collaborateurs de la chorégraphe.
LA DANSE DU CŒUR, un groupe de 30 personnes qui a l’unisson a transmis les pulsations de chacun en les offrant à la planète et aux marcheurs présents.
LA DANSE DU CŒUR Une proposition de Sarah Dell’Ava En collaboration avec le département de danse de l’UQAM
Le Département de danse de l’UQAM offre un enseignement universitaire qui apporte de nombreux avantages à l’artiste en devenir. Assuré d’une formation rigoureuse au quotidien, il développe tout à la fois technique corporelle et pensée réflexive sur sa profession et ses habiletés