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Le Département de danse de l’UQAM tient à souligner que nous sommes réuni.e.s ce soir sur un territoire ancestral qui a longtemps été un lieu de rencontres et d’échanges entre les peuples autochtones, dont nous souhaitons honorer la mémoire. Dans le même esprit, notre communauté universitaire s’engage à animer et à respecter ce lieu selon des principes d’inclusion, d’ouverture, de dialogue et d’équité envers les Premières Nations, les Inuits et les Métis, et envers tous les groupes qui composent notre société.
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La disparition des choses (recréation)
Une œuvre interprétée par les personnes étudiantes au baccalauréat en danse de l’UQAM
Chorégraphe enseignante | Amélie Rajotte
Interprète enseignante | Marie-Philippe Santerre
Vidéaste enseignante | Nelly-Ève Rajotte
Conseillère artistique | Sophie Michaud
Musique | Stephanie Castonguay et Olivier Landry-Gagnon
Éclairages | Stéphane Ménigot
Costumes | Adam Provencher
Durée | 40 minutes

Et si la Nature n’existait plus, pourrait-on combler cette absence ? Tel est le point de départ de La disparition des choses (Agora de la danse, 2022), une création de la chorégraphe Amélie Rajotte. À l’origine, cette œuvre immersive et performative mettaient en scène deux danseuses-interprètes, deux performeur.se sonores et une vidéaste. Elle a été recréée cet automne par la chorégraphe pour 18 étudiantes du Baccalauréat en danse.
Dans La disparition des choses, la nature est évoquée par le corps, la musique et la vidéo en explorant l’intrication de l’imagination et de la mémoire dans leur capacité à rappeler aux sens ce qui n’est plus. Les danseuses s’attachent à maintenir en vie le souvenir d’un environnement disparu. Soutenues dans leur quête par les musicien.nes Stephanie Castonguay et Olivier Landry-Gagnon et les projections-paysages de Nelly-Ève Rajotte, elles effleurent, arrachent, brassent, creusent des matières, surfaces et reliefs invisibles. Les mains flairant le vide, les corps se redirigeant sans cesse. Le geste, pour pallier à l’absence, tente de réactiver des sensations évanouies, de provoquer une connexion étrange avec ce qui n’est plus.

Interprètes :
Maude Barsalou, Mafer Bazo, Charlotte Beaulieu, Èvemarie Bourdeau-Lévesque, Sabrina Colasante, Alycia Dallaire, Laurie Daraîche, Sandrine Dupont, Marie-Laurence Fugère, Mathilde Laforest Belval, Marie-Soleil Leblanc, Carolanne Marguerin, Camille Mongrain, Elizabeth Pelletier, Anabelle Petit, Marie-Anne Rahimi, Émilie Tremblay et Hannah Surette

Debout, à l’arrière, de gauche à droite
Marie-Soleil Leblanc, Maude Barsalou, Alycia Dallaire, Carolanne Marguerin, Èvemarie Bourdeau-Lévesque, Marie-Laurence Fugère, Camille Mongrain
Debout, à l’avant, de gauche à droite
Charlotte Beaulieu, Marie-Anne Rahimi, Hannah Surette, Émilie Tremblay, Laurie Daraîche, Mafer Bazo
Au sol, à l’avant, de gauche à droite
Mathilde Laforest-Belval, Sabrina Colasante, Elizabeth Pelletier, Sandrine Dupont, Anabelle Petit
Remerciements :
Je tiens à remercier le Département de danse de l’UQAM pour l’invitation à replonger dans cette œuvre ainsi que les 18 étudiantes avec qui j’ai partagé cette expérience et qui ont nourri cette recréation. Merci aux artistes professionnel.les ayant collaboré à l’œuvre originale Stephanie Castonguay, Olivier Landry-Gagnon et Nelly-Ève Rajotte d’avoir accepté l’invitation de performer à nouveau la pièce. Merci à Sophie Michaud de me suivre dans les méandres de la création. Ton regard de conseillère artistique me rassure, me brasse, m’anime et m’inspire. Merci à Marie-Philippe Santerre pour ton apport généreux et essentiel à cette recréation comme interprète-enseignante. Merci à Stéphane Ménigot d’avoir adapté la conception lumière originale, passant de 2 à 18 danseuses sur scène. Je remercie aussi Alain Bolduc à la coordination et à la production et Éliane Cantin à l’audio-visuel pour votre efficacité et soutien tout au long de la session. Merci à Robin P.Gould pour les photos et la vidéo promotionnelle et à Adam Provencher pour les costumes. J’ai eu beaucoup de plaisir à vous côtoyer. Merci à la graphiste Eliza Lefebvre-Breton pour l’affiche. Merci à Caroline Laurin-Beaucage de croire en mon travail.

ÉQUIPE DE PRODUCTION
Direction de production | Alain Bolduc
Technicienne en travaux pratiques | Éliane Cantin
Régie éclairage | Jean Christian Gagnon
Régie son | Marthe Seppey
Photos et bande annonce | Robin Pineda Gould
Affiche | Eliza Lefebvre-Breton - REPRO UQAM

Le Département de danse de l’UQAM, une place de choix pour une carrière stimulante.
Le programme de baccalauréat en danse de l’UQAM s’adresse à des personnes de tous les horizons (de toutes provenances, de pratiques chorégraphiques diversifiées, de traditions, de cultures, de genres et de styles de danse variés) qui désirent vivre une approche expérientielle de la danse en phase avec notre société en constante transformation.
Au sein de la formation, l’étudiant.e sera invité.e à danser au quotidien, à vivre des projets de création diversifiés en individuel ou en collaboration avec ses pairs et à parfaire son expérience de scène à travers plusieurs spectacles. En plus d’une pratique soutenue, il ou elle sera également amené.e à affiner ses connaissances théoriques sur la danse et à développer ses capacités réflexives et critiques. Ainsi, l’étudiant.e se préparera au monde du travail actuel, mais plus encore : il ou elle saura le transformer en y intégrant de nouvelles pratiques, ou de nouvelles visions artistiques.
Notre devise Corps dansant, corps pensant reflète une solide formation en danse en studio et sur scène accompagnée d’une approche réflexive qui développe chez l’étudiant.e sa sensibilité somatique, sa créativité et son pouvoir d’agir dans la communauté de la danse ou dans des domaines artistique et culturel reliés. Au terme de la formation nos diplômé.e.s peuvent être appelé.e.s à travailler en interprétation, en création, en enseignement en milieu scolaire, en recherche, en médiation artistique, en intervention par la danse, ou encore à s’engager dans des professions connexes dans le milieu culturel.
En bref, le programme de baccalauréat en danse prépare à œuvrer en collégialité dans le domaine de la danse et dans son champ élargi pour contribuer à relever de futurs défis professionnels et à bâtir le monde de demain.